Des pièces de lingerie fine aux gaines de maintien ou de contention médicale, le ruban est partout et pour toutes les fonctions. À travers une scénographie intimiste et tournée sur la mode, le parcours a présenté des pièces de célèbres maisons grâce à de nombreux prêts : guêpières de Chantal Thomass - marraine de l'exposition -, robe corsetée de Jean-Paul Gaultier, soutiens-gorge Cadolle, Lise Charmel, Fifi Chachnill, lingerie Dior, robe Maurizio Galante et déshabillé Franck Sorbier.
L'ensemble des pièces exposées a dévoilé toutes les spécificités des productions rubanières pour la lingerie, mettant en évidence les fonctions technique, esthétique ou symbolique des rubans. L'exposition a raconté comment les entreprises du territoire stéphanois ont participé à l'évolution des produits et du marché de la lingerie-corsetterie.
Tableaux, gravures, catalogues, iconographies et affiches publicitaires de différentes marques ont permis de replacer les objets dans différents contextes historiques et de mieux saisir les usages des sous-vêtements et les changements liés à la valorisation du corps.
Au gré du parcours, le public a également été invité à faire l'expérience de la contrainte en enfilant dans une cabine d'essayage des corsets historiques ou d'époque ou à découvrir des matières et échantillons de rubans.
"Les Rubans de l'intime" a dévoilé le rapport que le ruban de sous-vêtement entretient avec la notion d'intimité et de monstration du corps, objet de dévoilement et de séduction. Elle a ainsi montré l'évolution de la frontière culturelle entre ce qui est admis ou non admis, décent ou indécent. En filigrane, elle a retracé une histoire culturelle des sous-vêtements et de l'intime à partir des principales évolutions du linge de corps.
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